La « carte postale » de Madagascar est la nouvelle destination spa pour les voyageurs en quête de sensations nouvelles.
Déclaré Pôle de développement touristique en 2006, Nosy Be l’archipel situé dans l’Océan Indien au nord de Madagascar (la queue des Seychelles) se métamorphose doucement mais sûrement sans être trop urbanisée à ce jour. On y trouve une hôtellerie de charme répartie sur la côté ouest, à l’exception du Venta Club italien sur la plage d’Andilana. Oui, cette île de moins de 300 km2 a un parfum de paradis, préservée des cataclysmes naturels.
Il y a la mer turquoise, ses poissons multicolores et tortues de mer, le sable blanc et ses coquillages, le soleil toute l’année (éviter la saison des pluie en janvier et février), une végétation luxuriante qui fleure bon l’ylang-ylang, le poivre vert et la vanille, et une population calme et accueillante qui parle le français, bien pratique.
Un parfum de vanille
J’ai découvert cette île il y a 9 ans, lors de l’adoption de mes enfants, j’y retourne régulièrement avec le même bonheur, car ce sont des vacances faciles, en toute sécurité, pleine d’humanité à l’exotisme qui nous recharge les batteries d’urbains stressés que nous sommes.
J’aime poser mes valises au Vanila Hotel, fondé par le Gersois Jean-Louis Salles et son épouse Lolona, un complexe hôtelier 3 étoiles NN de 56 chambres avec 2 suites prestige de 64m2 dotées d’un jacuzzi sur la terrasse, niché dans la verdure luxuriante qui résonne du chant des oiseaux. La décoration est soignée et le personnel aux petits soin, la table est variée dans les deux restaurants, le chef aimant faire découvrir les spécialités de l’Ile Rouge. Allez je vous allèche : langoustes grillées, camarons flambés, foie gras à la vanille ou poêlé, magret à l’exotique. Je m’y sens bien et en sécurité avec mes enfants (traité régulièrement contre le paludisme) qui trouve toujours des petits copains pour jouer et je peux les laisser à la bibliothèque surveillée pendant que je déjeune.
Cocktail d’activités
Ici ce n’est pas le Club Med mais on ne s’ennuie pas, chacun fait ce qu’il lui plaît : farniente au bord d’une des 4 piscines de l’hôtel, dont une pour les enfants, ou carrément plongée sous-marine, pêche au gros, excursions voire bivouacs sur les îles proches, kayak de mer, voile et ski nautique, chasse (sangliers, volatiles), circuits en quad dans les terres, 4X4, moto, ou VTT pour les plus sportifs et ULM pour en prendre plein les mirettes…
Bien–être à la carte
Nouveau cette année 2010 au Vanila Hotel, le Spa de 200 m2 ouvert sur le jardin tropical qui surplombe la mer (en doux bruit de fond) avec quatre jacuzzis, un hammam, une salle de douches à jets et une salle de traitement hydro, un solarium et des salles de massage pratiqués aux huiles essentielles naturelles fabriquées à partir de la flore endémique de Madagascar : l’Ylang Ylang, l’Eucalyptus, l’Immortelle, le Niaouli, le Ravintsara, la Citronnelle ou le Bois de rose, aux vertus thérapeutiques réputées dans le monde entier.
Y aller
Pour réserver billets d’avion, circuits et hôtellerie à moindres frais et zéro souci, je passe par le spécialiste Le Comptoir de Madagascar, toujours de bon conseil, qui me ficelle mon voyage sur-mesure sans que ce soit un luxe.
Bonne nouvelle pour les voyageurs, cette année il n’y a plus de visa, le passeport en règle suffit.
Quant à la compagnie aérienne, je préfère la compagnie nationale malgache pour deux raisons : les créneaux horaires me font gagner du temps et m’épargne de la fatigue (surtout avec des enfants), sachant qu’il n’y a qu’1h de décalage l’été et 2h l’hiver, et elle accorde une réduction de 50 % sur les vols intérieurs pour toute réservation de vol long courrier, et que le confort vaut celui de notre compagnie nationale française.
Comptoir de Madagascar : 20 rue de Gramont, Paris 2e. Tél. : 01 42 60 93 00. Voir le site : www.comptoirdemadagascar.com