Fini l’été et la liberté de courir. Leçon de marche urbaine.
Rien de plus agaçant qu’un chien qui tire et moi qui suis le bras en avant et le corps déséquilibré en arrière. Bonjour la dégaine ! Pour l’habituer à être tenu en laisse, on doit s’entraîner tous les deux avant de sortir dans la rue : au jardin ou dans le salon, plusieurs fois par jour.
Il doit me suivre et régler son rythme sur le mien, pour éviter de me retrouver dans la situation ridicule précédemment évoquée, ou pire avoir à le traîner et passer pour une tortionnaire aux yeux des passants.
Attention, si un obstacle surgit, style un réverbère ou une poubelle, on reste groupé, on le contourne ensemble, pour éviter de s’emmêler les pinceaux, et lui de s’étrangler.
Bref, je dois être ferme, utiliser les mêmes mots à chaque fois pour qu’il les enregistre : doucement (sur le trottoir), arrête (au feu rouge), aller (au feu vert). Et je pense à le congratuler de temps à autre pour le motiver. Ainsi, je pourrais déléguer la sortie « pipi » aux enfants quand ils seront eux-mêmes autonomes dans la rue. Aller, une corvée de moins !