Un phénomène de société qui touche 15 % des élèves !
« J’ai pas d’amis », « je me suis fait traiter de », « je suis nul », « tout est de ma faut »… Lucas multiplie les appels au secours depuis qu’il est entré au CM2 dans une nouvelle école. Ses parents le raisonnent gentiment, ils rencontrent le directeur de l’école. On leur dit qu’il va s’adapter. Pourtant ça dure. Manifestement Lucas souffre de brimades répétées, il s’enferme de plus en plus.
C’est l’histoire banale de milliers d’enfants, environ 15 % des élèves ! Un phénomène courant dans le spays du Nord de l’Europe et les Anglo-Saxons l’ont identifié sous le nom de « bullying » qui se traduit pas harcèlement, brimade ou intimidation. Le « schoolbullying » possède trois caractériqtiques : une conduite agressive intentionnelle d’un ou plusieurs élèves qui se répète régulièrement et qui engendre une relation dominé/dominant.
Dans certains cas, le bullying peut mener très loin, jusqu’à l’extrême, comme l’an dernier à Rochefort où des adolescents ont battu à mort un de leurs camarades. Mais le plus souvent, il s’agit de phénomène insidieux, qui s’incruste. Il est alors difficile à identifier et à nommer tant il est protéiforme.
Ces persécutions se multiplient et touchent aujourd’hui nombre de « bons élèves », le culte d lea performance survalorisée dans nos sociétés venant exacerber les rivalités entre élèves, sans que l’institution scolaire ne soit en mesure de jouer un rôle régulateur et modérateur. Ainis le phénomène du bouc émissaire apparaît lorsque se conjugue la présence de persécuteur(s) et d’adulte(s) défaillant(s), du fait de leur comportement comme de leur absence.