En Normandie, j’explore la dentelle sous toutes ses coutures.
Top tendance, la dentelle est de tous mes dessous affriolants, pourtant cette tradition remonte au 18e siècle. Et si la vraie, l’authentique coûte son prix, c’est parce que la tradition dentellière à l’aiguille se perd. Elles ne sont plus que huit dentellières rattachées à l’atelier national d’Alençon à pratiquer le fameux point, produisant une vingtaine de pièces par an. Un savoir-faire à découvrir le temps d’une exposition sur la route des week-ends et des vacances : « La dentelle d’Alençon… Un point c’est tout ! » jusqu’au 28 septembre 2008 au Musée des Beaux Arts et de la Dentelle à Alençon dans l’Orne. Plusieurs vitrines permettent d’apprécier le fameux point, apanage d’Alençon. Néanmoins, les trois techniques dentellières sont exposées : l’aiguille, les fuseaux et la dentelle mécanique. Le mystère est enfin percé.
J’y vais.