La vraie médecine nutritionnelle est en train de naître.
« C’est de la nutrition que viendront les solutions aux maladies de notre temps » affirmait Linus Pauling, mathématicien, physicien et biochismiste américain, Prix Nobel de Chimie en 1954 et Prix Nobel de la Paix en 1962. Depuis sa disparition, les preuves de ses intuitions dans le domaine de la médecine et de la nutrition n’ont cessé de croître. Déjà dans un article intitulé « Orthomolecular Psychiatry » en 1968, il avait observé qu’on pouvait améliorer les maladies psychiatriques en absorbant des apports et supplémentations protéiques importantes, de fortes doses de vitamines C ou acide ascorbique et de fortes doses de vitamine B3 ou niacine.
De quoi s’agit-il ?
Du grec « ortho » (juste), la médecine orthomoléculaire cherche à réaliser le réglage biologique optimum de l’organisme en utilisant des éléments naturellement compris dans l’organisme, en les associant et en les dosant, afin d’obtenir l’effet de complémentarité dynamique le plus efficace possible. Elle concerne toutes les spécialités médicales, sans être une spécialité à part.
Les compléments alimentaires sont-ils nécessaires ?
Une alimentation variée et équilibrée est supposée être suffisante. Pas si facile à dire et à faire. Donc oui, à défaut d’avoir le temps de préparer un repas dans les règles de l’art de bien manger, ils ont toute leur raison d’être.
Quand et qui supplémenter ?
Personne n’a les mêmes besoins en nutriments, les apports quotidiens recommandés (AQR) divergent selon la spécificité génétique et les situations particulières comme l’enfance, la grossesse, la sénescence. Seul un nutritionniste ou un médecin peut définir le besoin individuel optimum d’un individu.
Compléments ou suppléments nutritionnels ?
Le complément nutritionnel répond à une déficience d’apport ou d’absorption, tandis que le supplément répond aux besoins d’une fonction spécifique comme pour faire du sport ou pour réguler le stress.
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