Success story d'un arbuste qui se prend pour une fleur. Épineux !
C'est « la fleur » par excellence, quoique botaniquement ce soit un arbuste, et la durée de floraison de certaines variétés en fait l’espèce la plus populaire. À juste titre, puisqu’elle apporte un maximum de satisfactions pour un minimum de soins, fleurissant plusieurs fois du début du printemps à la fin de l’automne, et outre son extraordinaire camaïeux de couleurs, offre pour certaines variées un parfum merveilleusement odorant. Sa variété, tant de formes que de coloris, en fait la plante idéale pour tout jardin qui pourrait bien s’en contenter. Rosiers à grandes fleurs à disposer en groupe et à couper pour constituer de jolis bouquets, rosiers floribundas et polyanthas à massifs er jardinières, rosiers grimpants pour égrémenter murs et pergolas, rosiers miniatures pour égayer bordures et rocailles, rosiers arbustes à planter isolés ou en haies fleuries, rosiers sur tige jolis en alignement ou en massifs, rosiers pleureurs à mettre en valeur isolés… Autant de façon de cultiver son jardin.
Conseils d’entretien
Je coupe les fleurs fanées au fur et à mesure pour favoriser la floraison et j’ôte à la main les feuilles tachées et jaunies.
Je les plante de la mi-octobre à la fin mars.
Au printemps, j’effectue un labourage superficiel de la terre autour du pied et j’y enfouis un engrais à rosier pour stimuler la repousse et j’en remets un coup après la première floraison de juin.
Je n’hésite pas à utiliser les cendres de bois de la cheminée. Bénéfiques, elles contiennent les sels minéraux accumulés par l'arbre au cours de sa croissance et de nombreux oligo-éléments. Sa composition est donc proche de celle d'un véritable engrais doublé d'un amendement calcique.
Je les taille lorsque le gel n’est plus à redouter pour stimuler leur croissance et leur floraison, mais aussi réduire les risques de maladie ou d'invasion par les insectes.
Dernière astuce, j’intercalle mes rosiers de plantes aromatiques comme le basilic qui fait fuir les insectes mais attire les papillons, ou la sauge qui repousse les pucerons, sachant que les coccinelles en sont friandes. Je les accueille donc bien volontiers.