C’est moi, son maître. À condition de vivre en harmonie. Toujours.
Il était une fois un chien, né dans une famille qui l’a élevé, nourri, chouchouté, quant soudain il se retourne vers un de ses maîtres et l’attaque brutalement jusqu’à le défigurer. Incompréhensible, il faisait tellement partie de la famille !
Dans « Le chien et son humain de compagnie », l’auteur Odette Eylat explique l’art du savoir-vivre ensemble. Pour éviter cette mauvaise expérience.
Le chien, tout comme l’humain, est un individu relationnel, placés ensemble sur l’orbite de l’évolution, gérée par le maître. S’il est un humain attentif, le chien évolue, va de l’avant acquiert régulièrement des savoirs nouveaux qui stimulent son cerveau. Et si le cerveau de l’homme procède par analogie, celui du chien procède par association, il lui faut un objet concret pour fixer son attention. Le partenariat chien-maître n’est pas une fusion. Pour le chien, le « prix à payer » est la contrainte qu’il doit exercer sur son schéma fondamental, lié à son espèce, qu’il peut adapter, ajuster mais pas gommer. Pour l’humain, le tribut à payer c’est devoir se soucier d’un autre que lui-même, de ses capacités comme de ses limites. De là naissent la responsabilité, la reconnaissance et la fidélité. C’est au maître d’établir un véritable contrat de confiance avec son chien. À partir de là, les faux pas deviennent impossibles et la vie ensemble un plaisir de tous les instants (18 €, Collection Chemins de l’harmonie, Éditions Dervy). En librairie.