En voilà une profession où il n’y a pas de chômage, les filles !
En 1974, 4323 vétérinaires exerçaient en France et fin 2008 quelque 15 319 vétérinaires étaient inscrits à l’Ordre des Vétérinaires. C’est dire l’évolution de ce métiers proche des animaux qui s’est décliné en plusieurs métiers : vétérinaire praticien canin, vétérinaire praticien rural, vétérinaire praticien équin, vétérinaire conseil en production animale, vétérinaire de l’industrie agro-alimentaire, ainsi qu’inspecteur de la santé publique vétérinaire, enseignant…
La profession se féminise
Et à l’instar des autres professions libérales, de plus en plus de jeunes femmes embrassent la carrière de vétérinaire, l’âge moyen étant de 33 ans. Plus attirées que les hommes par l’activité canine, elles sont proportionnellement plus nombreuses que leurs homologues à exercer en ville, et le chiffre ne risque pas de baisser, puisque qu’il y a de 70 à 80 % d’étudiantes au sein des 4 grandes écoles vétérinaires. 65 % des vétérinaires exercent en libéral, 44 % des femmes pratiquent en libéral, 78 % pour les hommes. 26 % des vétérinaires sont des adjoints ou remplaçants, parmi eux 68 % sont des femmes. Cet essor s’est réalisé au détriment des campagnes qui ont perdu 20 % de leurs effectifs, l’activité équine progressant, elle. En revanche, en ville où il vit maintenant plus de 10 millions de chats et 8 millions de chien, les effectifs vétérinaires ont été multipliés par 2,75.
Source : Ordre National des Vétérinaire, 2009.