Bonjour, merci… Pas si désuet et si bon à entendre !
Dans « Le goût de la politesse, Petit précis des bonnes manières à l’usage du vaste monde », Bertrand Buffon, conseiller ministériel, revient sur une vertu qui marque le respect que l’on témoigne à l’autre avant même de le connaître.
La politesse n’est pas l’apanage d’une tradition ou d’un peuple : elle est à l’origine des échanges, en ce qu’elle les rend possibles. Qu’elle concerne les modalités de la relation à autrui dans la vie courante ou celles de la relation à l’étranger, la politesse marque le respect que, avant même qu’on ait appris à le connaître, on est prêt à témoigner à l’autre.
La politesse est un art de vivre et une chance pour l’individu désireux d’entrer en communion avec ses semblables et de faire de la vie en société un bonheur renouvelé. C’est pourquoi la politesse, loin d’être une somme de règles tatillonnes, est une forme d’élégance et d’attention. En introduisant la distance préliminaire qui ouvrira ensuite au cercle de l’amitié et de la familiarité, elle permet, au-delà de l’altérité, d’accéder à un surcroît d’humanité.
Merci Bertrand de nous le rappeler (Éditions Transboréal).