Un précieux parfum qui séduisit en son temps la Duchesse de Windsor. Et moi aujourd’hui !
C’est joli, délicat, ultra féminin, rétro, surtout naturel ! Les parfums Téo Cabanel lancés par un médecin chimiste français à Boufarik vers 1893 et très rapidement plébiscité par la gente parisienne du début du 20e s., sont remis au goût du jour par sa digne héritière, Caroline Ilacqua. Avec le parfumeur Jean-François Latty, elle s’inspire des 150 formules de la maison et poursuit la tradition en piégeant l’intemporelle senteur d’Oha et la sensualité d’Alahine « en concrète », logée dans un poudrier siglé en métal doré et nichée dans un étui grenat qui me suit partout.
Un parfum naturel sans alcool
Ce mode de parfumage « solide » invite les femmes à découvrir Téo Cabanel à travers un geste ultra-féminin. Non grasse, la concrète de parfum naturelle convient à toutes les peaux, même les plus sensibles, et sans alcool elle permet l’exposition au soleil sans craindre l’apparition de tâches. Douce au toucher, elle fond sur la peau pour laisser une sensation poudré. À la Rose de Bulgarie, Rose du Maroc, Jasmin d’Egypte, Musc, Bergamote, Santal, Ciste, elles sont plus concentrées que les eaux de parfum et extraits. Quelques touches placées aux points de pulsation (derrière l’oreille, à l’intérieur du poignet) suffisent, la chaleur de la peau permet ensuite à la fragrance de s’épanouir tout au long de la journée (74 € Oha et 79 € Alahine, avec une recharge fournie, Teo Cabanel). En vente au Bon Marché.