Un séduisant chardon. Qui s'y croque s'y régale…
Chaud devant, l’artichaut bio arrive sur les étals en cette fin avril. Un légume ludique qui se picore, se croque, rogne et se sauce (pas trop) avec un plaisir infantile, de 7 à 77 ans.
Un peu d’histoire
Ce n’est ni plus ni moins qu’un descendant hybride de chardon sauvage, né d’une succession d’améliorations culturales pratiquées par d’habiles jardiniers dès le 15e siècle. L’histoire raconte que Catherine de Médicis raffolait des « culs d’artichauts » à s’en rendre malade. C’est le jardinier de Louis XIV qui acclimata les 5 variétés les plus courantes dans les potagers de Versailles : le Blanc, le Vert, le Violet, le Rouge et le Sucré de Gênes. Le bon gros Camus de Bretagne n’apparut qu’au 19e, il représente 75% de la récolte actuelle, le Violet de Provence 22%.
Un régal
L’artichaut est diététique, peu calorique (40 calories pour 100 g), mais gare à la vinaigrette ! Il renferme 8 % de glucides (sucres) et 2 % de protéines, de la vitamine C (5 à 8 mg aux 100 g) et des vitamines du groupe B. Il est reminéralisant grâce à sa haute densité en potassium, magnésium, calcium et fer (excellent pour les enfants). Il contient 1 g de fibres stimulant le transit, et favorise l’élimination urinaire et intestinale. Encore plus sain, l’artichaut bio de ProNatura «nourri» au fumier composté, sarclé manuellement, et protégé des pucerons qui en raffolent avec des insecticides végétaux.