Un plat d’hiver mijoté comme on aime et pas très calorique. Bon appétit !
Le week-end, je me mets aux fourneaux et prends le temps de mitonner les petits plats d’antan, ceux que l’on apprécie en famille, et dont les restes réchauffés le lendemain sont encore meilleurs.
L’avantage du pot-au-feu est son aspect diététique : pas de sauce, peu de graisses, celle de la viande c’est tout, son bouillon savoureux très hydratant et ses légumes… En plus, c’est joli à servir à table. Petit tour chez le boucher et le primeur.
Les légumes. Ah les bons poireaux, carottes, pommes de terre, navets et choux de saison ! Ils sont riches en fibres qui s’imprègnent du bon goût des viandes pour les récalcitrants de la verdure, et mixés le lendemain ils terminent volontiers en soupe.
La viande joue un rôle essentiel quant à la saveur du bouillon. Selon Sonia Ezgulian, cuisinière-écrivaine (Lire ma recette de pot-au-feu), la combinaison gagnante est la macreuse, le plat de côte, les os à moelle, le nerveux de gîte, la queue de bœuf et le jumeau à pot au feu (à préciser au boucher pour être sûr de se régaler).
Le bouquet garni, c’est le petit détail qui change tout. Il s’agit d’un assortiment d’herbes aromatiques, fraîches de préférence : du laurier, du persil, du thym et pourquoi pas de la sarriette, de la sauge, de l’origan.
Le bouquet garni de Sonia Ezgulian relève de l’art avec un « A ». Elle taille les verts de poireaux en bandelettes de 10 cm de long et les place en croix, y dépose au centre persil, céleri en branche, thym et laurier, referme les bandelettes et ficelle ce petit paquet de saveurs