Non à la jeunesse éternelle. Oui au vieillissement en beauté.
Si la crise marque l’arrêt de la consommation, le marché de l’esthétique médicale fait mieux que résister. Il progresse. Certes légèrement avec un taux de croissance attendu en 2009 de 5 à 10 %, confirmant la tendance : moins de chirurgical (de – 10 % à – 20 % selon la décroissance amorcée depuis 3 ans) pour plus de médical. En tout cas, il est observé une évolution comportementale majeure dans l’attitude des consommateurs : la diminution du nombre de traitements et la recherche de traitements moins onéreux.
Le top 5
des actes d’esthétique médicale : Injection de Toxine Botulique, injections d’acide hyaluronique, épilation laser, microabrasion et resurfacing.
des interventions chirurgicales : Liposuccion, augmentation mammaire, chirurgie des paupières, lifting du ventre et remodelage mammaire.
Ce que femme veut
Les patients recherchent les traitements les moins invasifs, les plus « light », les plus sûrs et qui immobilisent le moins longtemps possible, notamment pour ce qui touche au visage et aux volumes de la silhouette, mais reste stable concernant les seins.
L’idée est de se réapproprier son image, la maintenir et prévenir du vieillissement via un programme qui va des derniers soins dermo-cosétiques à une chirurgie de plus en plus douce visant le naturel. Visage détendu, moins fatigué, petites et grandes imperfections du corps gommées, pour être en harmonie avec le vécu intime. Plutôt que de retrouver sa jeunesse, l’esthétique médico-chirurgicale offre aujourd’hui de vraies possibilités pour bien vieillir en beauté, étapes par étapes, affirme le Docteur Benjamin Ascher, chirurgien-plasticien à Paris.
Ces actes se pratiquent tant en centre d’esthétique médical (Medical Spa) que de plus en plus à domicile avec l’arrivée des appareils esthétiques domestiques, pas donnés et pas toujours évident à utiliser.
Source : IMCAS janvier 2009 (1er congrès européen dédié aux dermatologues et chirurgiens plasticiens.
Lire également Le chiffre concernant le budget consacré à la beauté : 49 %