Il m’en bouche un coin !
Ce fruit à pépin ressemble à s’y méprendre à une poire diforme qui se récolte dès les premiers jours d’automne. C’est bien le seul fruit que l’on ne peut manger cru, sa chair étant très dure, jamais mûre au sens consommable du terme. Il n’est bon que cuit, en compote, en confiture et meilleur encore en gelée et en pâte de fruit. Confit, il est savoureux à souhait et accompagne volontiers les plats d’automne, particulièrement la viande blanche, la volaille et agrémente parfaitement au gibier.
Le seul intérêt nutritionnel du coing est son exceptionnelle richesse en fibres, soit 6 g pour 100 g de pulpe, sous la forme de pectine ce qui explique qu’on en tire une si belle gelée dorée, bénéfique pour le côlon. Gare aux gourmands, en manger trop a tendance à constiper.
Bon plan : une cuillère de gelée de coing fait le régal des petits et grands souffrant de diarrhée.