Gare aux vendeurs à la sauvette qui proposent sous le manteau des chiots et des chatons !
Il est à déplorer les centaines de chiots et de chatons vendus à la sauvette sur les trottoirs parisiens. Attention, il s’agit de trafic organisé dont les profits sont illicites. D’où viennent ces animaux ? Mystère ! Que deviendront-ils ? Les invendus « disparaîtront » et les vendus succomberont précocement à des maladies telle que la maladie de Carré ou, non sociabilisés par un contact suffisant avec la mère, les autres chiots de la portée seront abandonnés à plus ou moins longue échéance…
Campagne choc
L’association Stéphane Lamart dénonce le trafic et nous met en garde en organisant une campagne de sensibilisation dès lundi 15 mars dans les rues de la capitale : pendant une quinzaine de jours, six camions publicitaires les sillonneront, exposant 12 affiches de trois mètres par quatre, rappelant les objectifs de l’action. Dans le métro ainsi que dans le RER, la même campagne sera présentée sous forme de 150 panneaux répartis dans différentes stations.
En moins d’une année, la Société Nationale pour la Défense des Animaux (SNDA) et l’association Stéphane Lamart « Pour la défense des droits des animaux », ainsi que d’autres associations de protection animale, n’ont pu sauver qu’une centaine de chiots et de chatons sur plusieurs centaines vendus à la sauvette sur les trottoirs parisiens. À ce jour, ces ventes perdurent, malgré l’article 644-3 du code pénal qui précise que la vente sur la voie publique est interdite sans autorisation, sous peine d'amende et de confiscation du « produit » mis en vente.
« N’achetez pas d’animaux dans les rues
ou dans le métro, car vous ne feriez
qu’alimenter le trafic. »
Des lois et règlements existent :
– décret n° 2008-871 du 28 août 2008 relatif à la protection des animaux de compagnie modifiant le code rural, il interdit précisément la vente d’animaux sur les trottoirs ou la voie publique.
– article L. 216-10 et D. 212-63 du code rural ; Arrêté du 30 juin 1992 relatif à l’identification du chien : les chiens doivent obligatoirement faire l’objet d’un tatouage, d’une carte d’identification, d’une inscription au fichier de la Centrale Canine (les papiers présentés par les vendeurs sur les trottoirs sont des faux grossiers).
– article L. 214-1 du code rural et arrêté ministériel du 25 octobre 1982 :
Les animaux doivent être dans des conditions compatibles avec leurs besoins physiologiques. Ce qui n’est pas le cas du trottoir… (Contraintes médicamenteuses à l’immobilité).
– article R. 654-1 du code pénal (mauvais traitement animal).
– article 521-1 du code pénal (actes de cruauté).
Association Stéphane Lamart, Tél. : 01 44 75 00 47