Et tires en sa saveur acidulée qui donne du piquant aux mets…
Plante potagère vivace originaire d’Asie, l’oseille pousse à l’état sauvage dans mon jardin et j’en trouve parfois sur les étals des marchés, du printemps à l’automne.
Pleine de qualités
Les Romains et les Égyptiens l’appréciaient pour ses vertus digestives et en Europe dès le Moyen Âge, les herboristes français et anglais avaient remarqué qu’elle aidait à prévenir le scorbut.
Apparentée à la rhubarbe qui a en commun avec elle sa saveur piquante et acidulée, et à la feuille similaire à celle de l’épinard, l’oseille est une excellente source de vitamine C (125 mg/100g) et de bêtacarotènes, de magnésium, de vitamine A et de potassium, elle fournit également du fer et du phosphore, qu’elle soit crue ou cuite.
Comme on la dit diurétique, revitalisante, rafraîchissante, apéritive, digestive, antiscorbutique et légèrement laxative, l’oseille et à consommer avec modération, et elle est interdite en cas de calculs rénaux car trop riche en oxalate (acide), au même titre que la rhubarbe, les épinards et les bettes.
Un goût subtil
Gorgée d’eau (92,9 % pour 100 g) et donc peu calorique (25 kcal./100 g), l’oseille relève le goût d’une omelette, d’une quiche, des farces et sauces pour accompagner le saumon et le veau, et des soupes « maison ».
Pour palier son petit côté acide, je la réduis dans une purée de pomme de terre, ou la mélange à des feuilles de laitue, voire l’arrose de crème liquide légère.