C’est le stress ! 3 trucs pour gérer la sudation.
La sudation est un phénomène nécessaire qui assure la régulation de la température interne de l’organisme (sinon je me transformerais en cocotte-minute), ainsi que l’élimination de la sueur et des résidus de la circulation sanguine. Maintenant, il y a deux raisons de transpirer, physique ou émotionnelle.
La sudation physique ou thermique est produite par les glandes eccrines qui s’activent lors d’un effort physique, elles se situent au niveau du front, de la paume des mains et de la plante des pieds. La sueur sécrétée est inodore et composée à 99% d’eau.
La sudation émotionnelle ou psychique produite par les glandes aprocines annexées aux poils et donc au niveau des aisselles et de l’aine est intimement liée au stress. Elle se compose d’eau et de nutriments (lipides et protéines) qui sous l’influence du pH légèrement alcalin vont être dégradés par la flore bactérienne laissant apparaître composants et molécules volatiles malodorant dès que l’on est stressé ou nerveux. Et gênante, elle ajoute encore au stress, c’est le cycle infernal. Les hommes plus poilus que les femmes sont les premiers gênés, 67 % sont dégoûtés face à l’odeur de transpiration.
Pour éviter auréoles sous les bras et odeurs, j’adopte l’attitude anti transpiration : respiration, déresponsabilisation, concentration
3 trucs anti-stress par Oscar Sisto, professeur de théâtre
1. Stressé on se met inconsciemment en apnée, respirant à peine, le corps n’est alors plus oxygéné, des tensions apparaissent, les muscles se raidissent, les idées et la parole se bloquent. Il faut inspirer à fond, acte vital pour oxygéner le cerveau.
2. Le trac ou le stress apparaissent dès que l’on sent un poids sur les épaules ou que l’on se sent jugé. Imaginer que l’on apporte une information capitale aux autres stimule et motive.
3. Pour éloigner la peur, penser très fort à quelque chose d’extérieur le temps que le corps retrouve sa liberté.
Bref, il vaut mieux respirer un bon coup, éviter de trop réfléchir et essayer d’être dans l’action plus que dans la réflexion.