Le pain, c'est chez mon boulanger que je l'achète !
La Boulangerie est le premier des commerces alimentaires de proximité, recevant en moyenne 340 visites quotidiennes. 65 % d’entre nous achètent chaque semaine leur pain chez les boulangers, à raison de 3,7 visites/semaine. À titre de comparaison, les boucheries/charcuteries reçoivent 19 % des ménages à raison de 1,5 visite hebdomadaire. Avec environ 65 % du marché du pain, les boulangers-pâtissiers bénéficient d'un attachement particulier de la population qui effectue globalement 75% de ses achats alimentaires en grande distribution, précise Frédéric Lefebvre, Secrétaire d’État chargé du Commerce, de l’Artisanat, des PME, du Tourisme, des Services, des Professions Libérales et de la Consommation.
Si la consommation de pain est désormais stable en volume, elle évolue qualitativement, les pains de tradition française gagnant du terrain. Par ailleurs, les viennoiseries, les pâtisseries, les sandwiches, les quiches et pizzas attirent des clients supplémentaires dans les boutiques et génèrent en moyenne autant, voire plus de chiffre d'affaires, que les pains vendus tels quels. Déjà notre bon Joe Dassin les vantait les petits pains au chocolat de la belle boulangère !
Attention, boulanger c’est un métier, un vrai
Les boulangers ont un métier réglementé qu’ils exercent dans le respect de la qualité et la recherche de l’innovation. Au travers d’une identité générique et institutionnelle, les boulangers disposent d’un repère pour s’identifier. L’identité visuelle « boulanger » est la traduction de la loi n° 98-405 du 25 mai 1998 du Code de la Consommation qui détermine les conditions juridiques de l’exercice de la profession de boulanger. Seule une véritable boulangerie, au sens de la loi, peut utiliser cette identité visuelle, signe distinctif qui nous permet à nous consommateur d’identifier une boulangerie digne de ce nom.
« Si notre repas gastronomique a été inscrit
au patrimoine mondial de l’UNESCO,
c’est aussi aux boulangers et aux meuniers
que nous le devons. »
Leur savoir-faire est irremplaçable, tout comme leur place dans nos villes et nos villages. Leurs commerces animent nos places et nos rues et maintiennent le lien social entre nos concitoyens. La camionnette du boulanger rythme le quotidien de nos villages… Une chouette idée de métier qu’elle est bonne (miam !) pour nos enfants ! Plus de détails dans l’article sur La boulange, les boulangers et la belle boulangère.
« Si notre repas gastronomique a été inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, c’est aussi aux boulangers et aux meuniers que nous le devons. Et ils auront tout leur rôle à jouer dans la grande Fête de la Gastronomie française dont j’ai souhaité la création. »
La première édition aura lieu en septembre prochain. Elle sera l’occasion, après la Fête du Pain (qui se tient en ce mois de mai), de replacer ces métiers au cœur de notre gastronomie et de la qualité de vie que tant de visiteurs étrangers viennent chaque année trouver chez nous.