Allons enfants de la gourmandise, le jour des bonbons est arrivé, mâchons, mâchons, qu’un goût sucré abreuve nos papilles !
Vendredi 7 octobre c’est la 4ème édition de la Journée des Petits Plaisirs, autrement dit la journée de la gourmandise, le jour des bonbons quoi, portée par la Syndicat National de la Confiserie pour notre plus
grand bonheur. Et oui, nous les Français, petits et grands, raffolons des confiseries en tout genre. Après tout, un bonbon ça enchante nos papilles, c’est le droit au plaisir et au réconfort pour 34 % d’entre nous, révèle une enquête IPSOS, un moment de tendresse pour 13 %…
Le droit à la gourmandise
Née en 2007 en réaction au climat de crise et de marasme ambiant, la Journée des Petits Plaisirs lancée par Le Syndicat National de la Confiserie regroupe une cinquantaine d’entreprises qui œuvrent pour l’enchantement de nos papilles et donc de nos neurones bien trop stressées. Un syndicat bien gentil qui revendique chaque année dans l’allégresse et la félicité le droit au régal pour tous.
Ainsi cette fête nationale étend ses fastes et déroule ses défilés, pendant 24 heures dans plus de 250 établissements répartis dans toute la France : bars, cafés et salons de thé qui distribueront gratuitement toute la journée des milliers de sachets de confiseries. Voir la liste des « distributeurs » sur le site petits-plaisirs.com, site qui réserve plein de surprises aux petits et grands gourmands…
Les chiffres du plaisir gourmand
En dehors du droit au plaisir, le bonbon est un droit au réconfort, pour un peu plus d’un tiers des individus âgés de 15 ans et plus, et notamment pour nous les femmes (41 %). La joie arrive en seconde position avec un score de 26 %. À noter qu’auprès des 25-34 ans cette revendication atteint un score de 35%.
Plus d’1/3 des français interrogés aiment à la fois laisser fondre les confiseries, les croquer, les suçoter et les mâchouiller. Cette tendance est plus prononcée auprès des 25-34 ans (48 %).
Par ailleurs, à la question : « Si vous étiez un bonbon, vous seriez plutôt… ? », les moins de 35 ans seraient, par rapport aux plus âgés, plutôt « Fondant comme une sucette » (23 % contre 17 % auprès des 35 ans et plus), alors que les 35 ans et plus, seraient quant à eux « Croquant comme une dragée » (24 % contre 13 % auprès des plus jeunes). Question de génération !
De quelle famille de gourmands suis-je ?
« Bon », si je puis m’exprimer ainsi, il existe autant de gourmandises que de façon d’être gourmand.
• Dans la famille des « bonbons croquants » ou « bonbons de sucre cuit », je voudrais : les berlingots, les sucres d’orges, les pastilles, les sucettes et même les bonbons fourrés, tels les pralinés.
• Dans la famille « boule de gomme », une des plus vénérables familles de bonbons, puisqu’elle existe depuis plusieurs siècles, et qui n’est plus un mystère… sa consistance si typique provenant de la gomme arabique, extrait naturel de l’acacia, je sucerais bien : une petite boule !
• Dans la famille « caramels », une bande de durs à l’extérieur qui s’avèrent finalement très tendres à l’intérieur, je goûterais bien un caramel aux fruits pour changer des traditionnels parfums chocolat et beurre salé.
• Dans la famille « chewing-gums », sans doute la plus ancienne famille de bonbons, les hommes préhistoriques mâchant de la sève de conifères (sans doute à des fins antiseptiques) et plus récemment, popularisé par les soldats américains à la fin de la seconde guerre mondiale, qui en mastiquaient pour s’aider à se concentrer et à lutter contre le stress. Bref, j’en mâcherais bien un, surtout après le repas, ça nettoie les dents, et en voiture pour me passer mes nerfs.
• Dans la famille bonbons tendres, vous savez les « gélifiés », fabriqués à partir de gélatine en lieu et place de la gomme arabique de leurs cousins les boules de gomme, je partage volontiers quelques nounours et crocodiles à ventre blanc avec mes enfants.
• Dans la famille « dragées », créées à l’origine par les apothicaires pour apporter du réconfort aux femmes enceintes et personnes malades, je demande un sachet de dragées bien garni, parce que c’est bon et que ce n’est pas tous les jours qu’on se marie ou baptise bébé. Lire l’article sur la dragée
• Dans la famille des « bonnes pâtes », qui regroupe les pâtes à mâcher, les pâtes d’amandes et les pâtes de fruits, je picore un assortiment tout en regardant la télé, ça me requinque les neurones.
• Dans la famille des « fruit confits », déjà appréciés par les Romains, bienvenue la corbeille offerte en cadeau à l’occasion des fêtes de fin d’année alors que les fruits frais se font rares.
• Dans la famille « réglisse », plante récoltée dès l’Antiquité sur les côtes de Calabre et considérée comme un élixir de longue vie selon Hippocrate ainsi que les médecins chinois, j’adore dérouler un rouleau de réglisse tout en travaillant, ça me stimule.
• Dans la famille « spécialités », mes papilles s’embarquent pour un véritable Tour de France, goûtant ici et là : Calisson d’Aix, Bêtise de Cambrai, Nougat de Montélimar, Touron de Catalogne, Pastilles de Vichy, Violettes de Toulouse, Boulets de Montauban, Bergamote de Nancy… Du bonheur en bouche et autant de merveilleux souvenirs de voyages !
> La bonne idée. Des desserts à base de bonbons : Ile flottante aux nounours, tarte au citron aux guimauves et Croc au caramel, 3 recettes du jeune chef Benjamin Darnaud aux couleurs de la Journée des Petits Plaisirs LIRE l’article recettes…
>la bonne idée bio ! Naturel les bonbons sont encore meilleur et faits à la maison alors là c’est topissime ! Pour régaler ma marmaille, je m’inspire du bon livre de la copine mère de famille Linda Louis « l’Atelier des Bonbons Bio », 24 recettes au bon sucre. Lire l’article…
Allez, place au doux, gloire au suave, vive l’exquis !
Source : Sondage IPSOS réalisé pour le Syndicat National de la Confiserie les 18 et 19 mars 2011.