20 ans après son lancement, le laser d’épilation revient en mode plaisir : l’iPeel, pour une beauté nickel et sans douleur.
L’épilation laser, on en a toutes entendu parler depuis 20 ans, certaines plus héroïques que d’autres, motivées par le résultat final se sont accrochées aux branches pour se métamorphoser en « Barbie girl »… Ah, souffrir pour être belle !
Très peu pour celles qui comme moi, ont continué le rasoir ou se sont mises à la plus douce lumière pulsée (IPL) aux résultats peut-être pas définitifs mais au moins durables. Je l’ai testée au niveau des aisselles, ça m’a pris plusieurs mois, le résultat est satisfaisant, je n’ai plus à me raser chaque semaine. Maintenant si le laser ne fait plus mal, je ne dis pas non…
Kesako le laser en esthétique ?
Le laser diode d’épilation apparu en 1998 évolue dans la lumière invisible. Son rayon cible la mélanine dont le poil est justement chargé, et cette lumière convertie en chaleur dans le follicule provoque une destruction définitive de la base du poil. Bon, jusque-là ça faisait mal… Mais, pour nous toutes les hésitantes, les peureuses, les rêveuses, voici venu l’iPeel mis au point par BVA Technology (une société française il est bon de le souligner), « la belle » évolution laser qui cumule tous les avantages : indolore, rapide, définitif et peu coûteux. Plus de raison d’hésiter ni d’avoir peur, passons le cap de l’épilation définitive (à moins d’être attachée à ses poils)…
Je m’en vais de ce pas chez le Dr François Strawczynski, médecin esthétique à Paris 15e, m’informer davantage, et dans la foulée, tester ce doux laser…
La « belle » évolution laser,
En douceur et sans douleur
Le nouveau laser diode d’épilation est sans douleur, c’est là son point fort ! Ensuite, il touche tous les types de peaux, des blanches aux foncées, métissées aussi jusqu’alors exclues de la technologie laser, et de poils à l’exception des poils blancs et blonds/blanc encore inaccessibles aux technologies existantes. Car pour que le laser trouve son objectif, il faut un différentiel entre couleur de peau et couleur de poil.
> Les alternatives : Cela dit pour les poils plus clairs difficiles à prendre, la lumière pulsée reste intéressante.
De même, il y a toujours l’Alexandrite (premier laser d’épilation) pour les peaux blanches et poils très noirs, mais ça fait mal et le traitement reste douloureux.
Quant au laser Nd-Yag, il reste dédié aux phototypes élevés notamment les peaux noires (à l’application limitée et douloureuse) en attendant les résultats d’études menées en ce moment avec le nouveau laser diode d’épilation iPeel.
> L’innovation : L’iPeel, est une technique médicale (et non purement esthétique), une véritable innovation qui consiste 1. en une fréquence de 10 pulses seconde et 2. En de la chaleur, toujours de 70°C gage d’extermination efficace du poil, qui augmente progressivement, car diffusée par balayage. C'en est fini l’impulsion brève et brutale, plus besoin de crème anti-douleur et pas de risque d’endommager les tissus environnants (brûlures) ni de passer la semaine à marcher comme un cow-boy tant ça fit mal. On appose juste un gel conducteur et passe dessus la tête laser 4 à 5 fois verticalement et horizontalement (j'ai rien senti, un peu de froid produit par la machine, parfois comme si on tirait sur le poil, guère plus lorsqu'il y en a un plus long que mon rasoir a oublié). Bref aujourd’hui on peut être belle sans souffrir, ENFIN ! C’est le tournant de l’épilation laser désormais sans douleur. En plus, l’épilation est là définitive et ce en 4 à 6 séances selon l’état du poil et le système pileux plus ou moins développé. « Cela peut prendre de 12 à 18 mois pour les avoir tous. » précise bien le Dr François Strawczynski. Chaque poil ayant son rythme de pousse qui en plus varie selon les zones du corps, cela dit plus on avance dans le programme dépilatoire et plus les séances s’espacent la repousse étant ralentie par l’effet laser. Ensuite, on refait une à deux
Plus besoin de souffrir
pour être belle !
Au poil, non ?
séances l’année qui suit pour éradiquer les derniers poils, car en plus du rythme de pousse propre à chacun, il peut y avoir des follicules dormants qui se réveillent, sans oublier les changements hormonaux qui en recréent…
>>> Pour information, si tous nos poils poussaient en même temps, on ressemblerait à un gorille !!!
> Le coût. Ensuite et pas des moindres, en dix ans le coût de l’épilation laser a diminué de moitié ! Le laser iPeel prend moitié moins de temps et ne coûte pas plus cher que le laser existant ! Ainsi pour effectuer l’épilation des deux demi-jambes, du maillot et des aisselles, il faut compter 250 € la séance d’épilation (au lieu de 400 €) qui dure une demi-heure (au lieu d’une heure). Si ce n’est pas une « belle » évolution, les copines !
Pour qui ? Et pas pour qui, Docteur ?
• Après la puberté. Il faut attendre la maturité hormonale précise le Dr François Strawczynski, pour avoir un traitement efficace et complet, soit 18 ans + 2 ans.
• Pour les ados ? Concernant les toutes jeunes femmes, les adolescentes, il mieux vaut éviter de prendre en charge de grandes zones et commencer par les zones à complexes, c’est une bonne thérapeutique.
• Contraception. Attention, certaines pilules favorisent la pousse des poils et donc ralentissent l’efficacité du laser. Donc se renseigner auprès de sa gynéco.
• Grossesse. L’iPeel est à éviter pendant la grossesse selon le principe de précaution et pour garantir un meilleur résultat aussi, notamment dans le cas où l’on attend un garçon qui peut provoque une poussée pileuse.
• Pour les hommes réputés douillets, l’iPeel apporte une réponse efficace pour venir à bout de la pilosité excessive sur le dos et sur le torse, sans faire mal !
Mais pourquoi cela prend-il encore autant de temps ?
Si la séance dure deux fois moins longtemps que le premier laser, la durée de vie du poil, elle ne varie pas. Le poil, il pousse bien comme il veut et à son rythme. Chaque poil a trois tranches de vie : l’Anagène ou phase de croissance, la Catagène ou phase de dégradation, et la phase Télogène de repos. Or ce n’est que pendant la phase anagène que le poil se charge en pigment et qu’il peut donc capter le laser. Pendant ce temps là, 30 % des poils sont en pleine phase de croissance donc pas encore possible d’attraper le follicule pileux, quant aux autres « tégogènisés », ils dorment. Cela dit à force d’être « lasérisés » les poils finissent par se mettre au diapason et terminent ensemble sur la ligne d’arrivée. C’est-à-dire qu’on s’en voit débarrassé au bout de 4 à 6 séances selon les types de peaux et de poils, à finaliser une à deux fois dans l’année pour être sûr d’avoir le dernier mot avec les retardataires, voire une petite dernière fois la seconde année pour parfaire la chose.
Génial !
Ça se pratique où ?
Attention, il s’agit d’une technologie médicale, aussi l’épilation laser diode iPeel se pratique chez les médecins esthétiques et les dermatologues. Sérieux et sécurité obligent. Aujourd’hui 5 cabinets en France et 1 en Belgique en sont équipés, d’ici à deux mois une vingtaine d’autres cabinets disposeront de « the » machine iPeel, alors patience les copines (et les copains). Après tout on est encore loin de l’été. Quoique les vacances aux antipodes, c’est pour cet hiver…
MON AVIS : À l’heure où je publie l’article, j’ai fait ma première séance d’iPeel il y a deux semaines (j'ai fait le maillot, ça m'a pris 5 minutes, rien senti, c'est vrai, je remets donc ça dans 4 semaines), je vous informerai de la suite du programme pour l’instant sans peur et sans reproche aucun…
iPeel est distribué par BVA Technology : 28 avenue Beaupin, Marseille. Tél. : 04 91 92 30 00. Voir le site : www.ipeel-by-bva.comCabinets pratiquant l’iPeel : Paris : 01 45 04 46 50. Marseille : 04 91 37 13 33. Nice : 04 93 39 95 03. Cannes : 04 93 38 38 39. Bordeaux : 05 56 23 09 09. Bruxelles : 02 374 41 64.