L’arrêt cardiaque arrive de plus en plus jeune. J’apprends les gestes qui sauvent en 30 minutes.
Sauver une vie n'appartient pas seulement aux secouristes ou aux autres professionnels des secours, c'est parfois avant leur arrivée qu'il faut agir.
Or, grâce à des gestes simples et vitaux chacun peut apprendre, dès le plus jeune âge à mettre en place pour avoir un jour peut-être à sauver une vie. Aider une victime en risque de mort est l'affaire de tous et le citoyen est le premier maillon de la chaîne de secours en France.
Sur la base d'une formation courte, simple, ludique, apprendre à sauver des vies peut désormais se faire en toute autonomie, aussi bien dans le cadre d'une formation collective, à l’école comme en entreprise, qu'individuelle en suivant une formation privée.
La bonne idée
Initier 20 % de la population aux gestes qui sauvent, tel est le challenge de la société Laerdal qui, depuis toujours développe outils et techniques pédagogiques pour la formation des secouristes et du grand public aux gestes de premiers secours.
Excellent, le kit MiniAnne pour apprendre les gestes qui sauvent en 30 minutes, dans le cas d'un arrêt cardiaque. Il se compose d'un mannequin gonflable de formation, d'un DVD d'enseignement, d'un défibrillateur automatisé externe factice et d'un téléphone factice. Ainsi, avec « MiniAnne » on apprend à donner l'alerte, pratiquer le massage cardiaque et la défibrillation, car c’est bien gentil les défibrillateurs installés dans les lieux publics et accessibles à tous, encore faut-il savoir s'en servir !
Et à l'issu de la formation, chaque participant rentre chez lui avec son kit « MiniAnne » complet et peut continuer de s’entraîner (sinon on oublie vite) et former à son tour les personnes de son entourage, et notamment aux enfants, car ça peut très bien arriver à maman au square (c'est arrivé à une de mes amies de 40 ans, qui a été sauvée à temps).
Le saviez-vous ? Moi non…
Le mannequin gonflable « MiniAnne » est moulé sur le visage de l'inconnue de la Seine, élément phare de l'histoire de Laerdal. Ce corps de femme repêché dans la Seine au début du 20e siècle, a inspiré le créateur de Laerdal, Amund S. Laerdal, qui commença à développer des mannequins à partir de la reproduction du masque mortuaire de cette énigmatique jeune femme. Ces mannequins furent diffusés pour l'enseignement des techniques de bouche à bouche. Depuis, certains disent que ce visage est le plus « embrassé » de tous les temps.