La solution éco-responsable la plus en vue cet hiver.
Il faut savoir qu’une paire de lunettes classique à monture plastique met environ 400 ans à se dégrader, voire plus si les verres sont minéraux, de plus elle laisse des traces de composants nuisibles à l’éco-système. Aussi à l’heure où l’on cherche des solutions pour réduire nos déchets et économiser les ressources, les lunettes biodégradables s’imposent comme « la » solution en vue !
Présentée au Silmo, le Mondial de l’optique, en septembre dernier, la « B-Wear » première paire de lunettes biodégradable lancée par Demetz Optique Sport arrive en rayon. Un joli cadeau pour moi et ma planète que je peux m’offrir sans scrupules.
Une invention de plus à l’actif de cette entreprise optique discrète fondée il y a 60 ans par Roger Demetez opticien et plongeur professionnel, à qui l’on doit l’invention en 1953 du masque de plongée avec verres correcteurs, des premières lunettes de natation optique en 1968, des premiers kits optiques pour lunettes de vélo en 1994 et solaires galbées adaptables à la vue en 2005… Autant d’inventions qui facilitent la vie et la vue du sportif et maintenant lui font voir la vie en vert.
Kesako ?
Je vous rassure, elle ne se dégrade pas sur le nez ! La monture fabriquée en P.L.A. (acide polylactique) un matériau semblable au plastique, hyper léger (moins de 20 g) obtenu à partir de la fermentation d’un sucre ou d’un amidon, ici de maïs, déjà utilisé pour fabriquer les gobelets transparents et la vaisselle jetable, ou encore le bio-rasoir, est 100 % biodégradable.
Branché écolo
Le P.L.A. est aujourd’hui une véritable alternative écologique à l’utilisation abusive du pétrole dans la fabrication du plastique. En plus, produire du P.L.A. utilise 65 % e moins d’énergie que pour le plastique conventionnel et génère 68 % de moins de gaz à effet de serre et contient moins de toxines.
Éco-responsable, cette lunette ne comporte aucune visserie, la monture est colorée avec une teinture alimentaire, les verres solaires sont réalisés à base de produits naturels. Elle n’aura donc aucun effet néfaste sur la nature, vu que ses composants sont naturels.
La monture B-Wear se dégradera en 45 jours dans un compost professionnel et 120 jours dans un compost familial, mais égarée dans un tas de feuilles mortes, il lui faudra 1 an et demi et tombée dans un lac, une rivière ou l’océan, 4 ans. Je trouve cela passionnant !