Au cœur de l’hiver, alors qu’on se sent H.S., on a trop souvent tendance à filer à la pharmacie demander des fortifiants, trop souvent chimiques.
Rééduquons nos réflexes d’urbains, faisons confiance à Dame Nature, puisons en elle ses richesses (vitamines et minéraux). Consommons au maximum local et allons chercher ce qu’il y a de meilleur pour se sentir bien sur les diverses terres d’origines du monde. Tellement meilleur pour notre santé et la planète aussi ! Après tout la médecine allopathique n’a que 112 ans, la science ne remplace pas tout.
Fatigué, stressé, H.S. ?
Plutôt que de me gaver de café qui au final m’excite et me fatigue davantage, plutôt que d’avaler des ampoules de guarana mélangé à je ne sais trop quoi, je me suis mise au « sateré mawé », appellation d’origine du guarana ou warana en langue des Indiens d’Amazonie qui n’ont pas le « G » dans leur alphabet.
J’ai trouvé le Warana en exclusivité chez Guayapi, cette petite entreprise qui monte et fait des merveilles en faveur de la biodiversité et du commerce équitable en Amazonie brésilienne et au Paraguay.
La filière Warana
Lancée il y a 20 ans par Claudie Ravel, une femme formidable, Guayapi milite activement, sur le terrain, pour la mise en valeur des plantes issues des terres d’origine, favorisant un environnement sain et le
respect des peuples autochtones. Ainsi, le warana des Indiens Mawé est « un produit bon, propre et juste », selon l’organisme Slow Food, dont Claudie est membre. Le Warana fait vivre 11 000 Indiens sur 780 000 hectares de terre et a fait revenir les jeunes au pays. Les Sateré Mawé est le seul peuple indien à bénéficier d’un label de qualité, la « Denomiçao de Origem », l’équivalent de l’A.O.C. française. Pour sa filière Warana, Guayapi a reçu le Biodiversity in Food Award, prix de l’Innovation, remis le 29 novembre dernier par l’UEBT (Union For Ethical Bio Trade) aux côtés de grandes sociétés internationales type Nestlé !
> À LIRE pour en savoir plus sur le warana : « Le guarana, trésor des Indiens Sateré-Mawé » par Bastien Beaufort et Sébastien Wolf avec la collaboration de Ronald Mary, 19 €, Éditions Yves Michel (en vente chez Guayapi).
Kesako le warana
ou guarana des terres d’origines ?
Énergétique et doux pour mon organisme, le warana des Indiens Mawé est une boisson alternative au café, préparée depuis toujours. C’est un véritable concentré de douceur pour l’organisme sur lequel il agit pendant 48 h, sans susciter de pic de stress, d’excitation, de risque de tachychardie, ni d’agressivité et encore moins d’addiction. C’est un dynamisant physique et intellectuel, la guaranine qu’il contient étant équivalente au chocolat, riche en phosphore, potassium, vitamines et tanins. Il aiguise les sens et rend positif.
Comment consommer le warana ?
> En boisson. Le warana disponible à tout moment, en poudre à diluer dans de l’eau froide, a un goût de sous-bois et de châtaigne, ça change du café mais je m’y suite faite. Au moins, je ne suis pas tentée d’y
ajouter du sucre. Je vous rassure, je bois toujours mon expresso, j’en aime le goût, mais un seulement après le déjeuner. Excellent en cure de 3 semaines (une boîte de 70g de poudre pour 1 mois ½) et ponctuellement pour assurer lors d’une négociation, se concentrer lors d’examens ou éviter le décalage horaire.
Le Warana se consomme également en sirop pour dynamiser des boissons et les desserts, en élixir à déguster en apéritif ou en digestif à mélanger à ¾ de jus d’ananas, ainsi qu’en boisson pétillante, le « Warana Fizz » aux plantes amazonniennes multivitaminées (toutefois un peu cher à mon goût).
> En cuisine. En pain râpé sur les plats et desserts. Ça c’est assez « roots » !
> En gourmandises. En tablette de chocolat 70 % de cacao et warana, une tablette de 30 g équivalent à un tiers des besoins journaliers en warana. Et en gomme à mâcher, le « Guayacum » au warana et à l’acérola ultra vitaminé au goût de citron vert naturel, 4 à 5 gommes par jour permettant de faire le plein de tonus.
> En coup de pouce. Efficace le « Guayashot » soit ne dose de warana concentré à l’arôme ananas qui permet de se requinquer avant de ressortir le soir tout en s’assurant ensuite de passer une nuit paisible. On peut en prendre jusqu’à 3 par jour.
> En produits de beauté. Enfin, intégré à des cosmétiques, le warana en potentialise les divers actifs des plantes sauvages d’Amazonie. Il est excellent pour la peau, à découvrir en masque et crème riches en vitamines et minéraux, disponible en 3 rituels amazoniens : Intemporel, Apaisant et Ressourçant.
Guayapi : 73, rue de Charenton, Paris 12e. Et en vente dans les magasins de produits naturels et bio indépendants. Voir le site : www.guayapi.com