Plante d’intérieur de toute beauté, le bonsaï est également un passe temps qui calme et apaise.
En Japonais « bonsaï » signifie tout simplement « arbre en pot ». Cultivé en Chine bien avant Jésus-Christ, les Japonais s’en entichent au 12e siècle pour l’élever en art raffiné qui connaît son apogée lors de
l’Exposition Universelle de Londres en 1862. Plus qu’une plante verte, le bonsaï est une plante ornementale par excellence, trouvant sa place tant dans un bureau que dans un appartement de célibataire…
Le bonsaï, une sculpture vivante
Le plus fascinant dans l’art du bonsaï, c’est cette manipulation du rythme de pousse, la perspective, la profondeur, la couleur et la texture, une sculpture qui peut prendre une dizaine d’années pour obtenir un bonsaï digne de ce nom. Alors « bonsaï » c’est sa dénomination, mais il peut s’agir d’un noisetier, comme d’un abricotier, d’un orme de Chine ou même d’un baobab…
Difficile d’entretien ?
Pas besoin de maîtriser les techniques de cet art ancestral, je peux me l’offrir élagué à souhait, reste que cette sculpture vivante réclame beaucoup d’attention et des soins réguliers, au risque de voir la nature revenir au galop.
Outre l’élagage, il réclame de l’espace et de la lumière mais déteste les rayons du soleil, apprécie une température ambiante relativement stable, un arrosage léger et que sa terre soit légèrement sèche entre deux arrosages.
L’été je le sors à l’extérieur, car c’est avant tout un arbre, en le maintenant dans un endroit ombragé !
Une plante durable
C’est l’une des rares plantes en pot au monde à pouvoir entretenir une relation durable, quasi éternelle !
En effet, si l’on prend bien soin d’elle, cette plante d’ornement au sens large du terme exprime sa gratitude à travers son immense beauté artistique et esthétique.
Pour information, le plus vieux bonsaï du monde, qui pousse au Japon et baptisé « Shunkaen Kunio Kobayashi », a quelque 800 ans ! C’est dire comme il a été et est toujours oh combien chouchouté.
Un art de vivre
Prendre soin d’un bonsaï tient autant du jardinage que de l’art, les deux rendant zen et heureux. Et cela peut virer à la passion, voire à la collection.
> À retenir, pour les bonsaï addicts, les 24 et 25 mars 2012 se tient à Lyon l’« Exposition Bonsaï » au Parc de la Tête d’Or dans le cadre du Congrès de la Fédération Française de Bonsaï, où est attendu le grand maître Haruhito Ijima, spécialiste des bonsaïs feuillus et des conifères, qui donnera deux ateliers (entrée gratuite, de 9h à 18h).
> À noter également que la FFB organise toute l’année des ateliers bonsaï.
Pour en savoir plus sur les manifestations bonsaï : Fédération Française de Bonsaï : www.ffb-bonsai.org