Pourquoi coure-t-on ? Enquête…
Depuis le premier boom de la course à pied au début des années 1970, lorsque les gens se sont rendu compte que courir était un moyen fiable pour rester en bonne santé, le monde du jogging n’a jamais connu une augmentation aussi forte du nombre de coureurs. À l’occasion de son 60e anniversaire, Asics (qui signifie « Anima Sana In Corpore Sano », un esprit sain dans un corps sain), leader de la course à pied a mené l’enquête…
L’Europe compte aujourd’hui 80 millions de coureurs, sachant que 36% âgés de 15 à 65 ans s’adonnent à cette activité dans les rues, les parcs, les forêts et les salles de sport, il se court quelque 494 marathons, avec une progression de femmes (33% s’y sont mises les 12 derniers mois). Et les Français « de nature joyeuse » (appréciant les bonnes choses de la vie) courent pour se distraire lorsque le temps leur convient (64% renoncent de courir par mauvais temps).
Fait général dans chaque pays, si l’on court c’est « d’abord pour le corps, puis l’esprit ». Les bienfaits physiques de la course l’emportent largement sur les bienfaits mentaux : 54% des coureurs courent pour être en forme et 40 % pour perdre du poids, sachant qu'en moyenne, les Européens souhaitent perdre 6,1kg en courant, les Néerlandais voulant aller au-delà de cet objectif puisqu’ils veulent atteindre 9,5kg.
Avec le temps, la forme acquise et le poids stabilisé, les coureurs découvrent les bienfaits mentaux que leur apporte la course à pied : 34% d’entre eux déclarent qu’ils le font pour se divertir et 35% l’utilisent comme moyen pour relâcher la pression. Ainsi en ce qui concerne leurs partenaires de course, les Anglais détiennent le plus grand nombre de coureurs qui pratiquent ce sport en poussant leurs bébés dans leurs poussettes, tandis que les Italiens détiennent le pourcentage le plus élevé d’inscription dans des clubs de course à pied histoire de pouvoir tchatcher (13%). Lorsqu’on les interroge sur ce qui leur passe par la tête quand ils courent, les Espagnols déclarent qu’ils scrutent les autres coureurs autour d’eux, tandis que les Français se concentrent sur leur respiration, leur allure et leur rythme ; les Anglais s’inquiètent de leurs finances et de la crise du crédit actuelle, et les Belges ne pensent à rien du tout…
Source : Étude sur le mental du coureur conduite par l’institut de recherches Synovate pour Asics.