La guerre des poux aura bien lieu. Qu'ils y viennent !
C’est dingue, chaque retour de vacances, ils reviennent ! En septembre-octobre comme en février-mars, l’école affiche sa pancarte « Attention, il y a des cas de poux en classe de… », et bing c’est celle où est mon enfant ! Du coup, c’est psycho je me gratte la tête illico et je scrute à la loupe la tignasse de ma fille. Ouf, rien en vue.
Parade anti-poux
Pour éviter l’invasion je lui mets de l’huile essentielle de lavande dans les cheveux, ils ont horreur de l’odeur. Elle, est ravie, ça sent le parfum comme maman ! Je lui attache ses cheveux longs pour éviter qu’ils ne servent de liane aux poux qui passent d’une tête à l’autre par simple contact notamment au sport. Je lui interdis d’enfiler le bonnet ou le casque de roller de ses copains, ou d’utiliser une brosse à cheveux qui n’est pas la sienne.
La vie du pou
Les poux sont des petits insectes sans ailes, mais à six pattes griffues qu’ils utilisent pour s'accrocher aux cheveux des humains uniquement. Ils se nichent de préférence dans les endroits les plus chauds, comme derrière les oreilles ou dans la nuque. Un pou adulte mesure de 1,5 à 4 mm de long. Et vu qu’ils vivent en tribu, les femelles pondant dix œufs par jour soit entre 200 et 300 par cycle de vie de deux mois, qui éclosent en une semaine et mettent encore dix jours à devenir « grands », ça fait une sacrée poudre neigeuse dans la chevelure ! Transparents, ils sont difficiles à détecter, c’est une fois qu'ils se sont nourris… de sang humain qu’ils deviennent brun-rouge. En échange du sang, ils injectent leur salive sous le cuir chevelu qui provoque les irritations et démangeaisons (loin d’un crâne, ils meurent en 2-3 jours). Quant aux lentes blanches, ce sont les enveloppes vides des nymphes déjà nées ou des œufs pas encore éclos, elles bien visibles.
Avec l'aimable autorisation d'Ernesto Bonifazi, de l'European Journal of Pediatric Dermatology et de headlice.org.