De la faute d’Henry IV et de sa fameuse poule au pot ?
Toujours est-il que les volailles sont encore synonymes de plat du dimanche, le poulet en tête, ou de repas de fête comme le chapon.
Des protéines
Les volailles sont aussi riches en protéines (de 15 à 25 %) que le bœuf, le veau, le mouton ou le porc. Et si le chapon, l’oie et la poule, à la consommation limitée aux fêtes de fin d’année, sont riches en lipides (15 à 20 %), les autres volailles sont en revanche très maigres. Poulet, dinde, pintade, canard (et lapin) ne contiennent que 6 % de lipides, les cailles 9 %. Ce qui explique la sécheresse de la chair (enfin trop cuite). La graisse est située sous la peau, s’ôtant donc facilement en cas de régime. Sinon, on peut aussi percer la peau avec une fourchette afin que la graisse s’écoule pendant la cuisson.
Des vitamines
Les volailles fournissent également des vitamines du groupe B, dont une bonne quantité de vitamines B6 ou pyridoxine (0,3 mg pour 100g) nécessaire au métabolisme des protéines, à la formation des globules rouges et au fonctionnement du système nerveux. En revanche, elles sont pauvres en fer (1 mg pour 100 g).
Quels poulets ?
« De la poule au pot tous les dimanches » faut produire ! La production industrielle l’a rendu accessible à tous et au quotidien. Bien, mais la qualité s’en est ressentie. Je veille au minimum à acheter une volaille Label Rouge élevée en plein air.
Excellents les produits régionaux, à la garantie de qualité européenne IGP, Indication géographique protégée. Ce sont les volailles d’Alsace, d’Ancenis, de Bourgogne, de Houdan, du Gers, etc, pour la plupart commercialisées localement, ou celles de Loué et des Landes disponibles en grandes surfaces. Réputés, les poulets de Bresse bénéficient en plus de l’appellation d’origine contrôlée AOC.
Allez à table !