Ce légume condiment est d’une étonnante richesse nutritionnelle.
Ce bulbe dont je ne consomme que des gousses ici et là contient quelque 27,5 % de glucides, 6 % de protéines, 3 % de fibres, du soufre à raison de 200 mg pour 100 g d’ail, 38 mg de calcium, 21 mg de magnésium, 1,5 mg de fer, 30 mg de vitamine C et 1,2 mg de vitamine B6. Même consommé en petite quantité, une gousse pesant environ 3 g, il me dispense ses bienfaits. Le soufre qui m’incommode est excellent pour les ongles et les cheveux, les tissus musculaires et la peau. Par ailleurs, des études ont prouvé que l’ail exerce une action antimicrobienne, antiallergique et antioxydante. Sa consommation quotidienne diminue le cholestérol, l’agrégation des plaquettes du sang qui favorise les caillots et la tension. Il retarderait en outre le vieillissement des cellules, renforcerait les défenses immunitaires et jouerait aussi un rôle dans la prévention de certains cancers.
Une réticence ? Certes, l’ail donne mauvaise haleine, surtout quand il est vieux, je pense alors à ôter le germe et tant qu’à faire je consomme de l’ail nouveau, plus digeste. Blanc, je le trouve partout et il se conserve longtemps. Raffiné l’ail rose que je trouve sur les marchés l’été. Plus discret, l’ail violet mais plus difficile à trouver.
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